Pourquoi avoir une alimentation vivante ?

C’est ce que je vais t’expliquer dans cet article en te présentant quelques astuces pour avoir une alimentation vivante même en automne et booster ton immunité pour un hiver plus serein.

Par vivant, j’entends une alimentation qui t’apporte les nutriments dont ton corps a besoin pour augmenter son immunité et avoir de l’énergie.

1. De l’abondance à la dormance

L’automne est là avec ses couleurs orangées et son ambiance particulière où le soleil se mêle à la pluie. Mais l’automne, c’est aussi le retour des microbes et des virus en tout genre.

Pendant cette saison, le système immunitaire est mis à l’épreuve. Il est donc très important d’avoir une alimentation qui booste ton immunité et qui te donne de l’énergie.

Dans la nature, l’automne marque le passage entre l’abondance de l’été et la dormance de l’hiver où quasi rien ne pousse. Cette saison se manifeste par la quantité de lumière qui se réduit au fil des jours, une descente graduelle de la température, les plantes et arbres changent de couleur et perdent leurs feuilles.

Contrairement à ce que l’on pense, la nature n’est pas en train de « mourir ». Elle se prépare à affronter des températures plus basses en fortifiant ses racines.
C’est le moment où les plantes sèment leurs graines dont certaines vont rentrer en dormance dans le sol pour germer au printemps.  La nature anticipe l’hiver afin de mieux se développer au printemps.

Comme la nature, notre corps a également besoin de se préparer à l’automne et booster son immunité pour affronter les tracas de l’hiver.

Pour cela, tu peux agir sur plusieurs dimensions (physique, émotionnelle et énergétique) comme nous l’expliquons notre livre « Bien être et vitalité au rythme des saisons » Ed. Automne.

Dans cet article, je vais me concentrer sur la partie alimentation de l’automne.

2. Alimentation vivante versus alimentation cuite

Le premier réflexe que nous avons quand il fait froid est de manger chaud. Et c’est tout à fait normal !

Moi-même, j’ai recommencé à cuisiner des soupes et des plats mijotés depuis la baisse des températures.

Même si la cuisson a eu un impact majeur sur l’évolution de l’homme, elle diminue la valeur nutritive des aliments. On dit qu’elle les « dénature ». Il n’est donc pas si facile d’avoir une alimentation vivante.

La cuisson détruit les enzymes et une partie des vitamines contenus dans les aliments. Elle réduit également l’assimilation des minéraux.

Pour mieux comprendre le phénomène, voici l’impact de la chaleur sur micronutriments :

  • > 42°C : les enzymes sont détruites,
  • > 60° C: la vitamine C disparaît,
  • > 95° C: le vitamines B et E disparaissent,
  • À 100° C : les vitamines A et D sont détruites
  • Au-delà de 100° C, certains minéraux et oligo-éléments se précipitent et deviennent moins assimilables,
  • > 120° : phénomène de glycation (réaction de Maillard = formation de composés cancérogènes).

Or, c’est grâce aux vitamines, minéraux et oligo-éléments (les micronutriments) que le corps est capable de fabriquer son armée de soldats (les lymphocytes) pour se défendre contre les virus et bactéries.

Même si la cuisson a aussi de multiples avantages, comme par exemple, rendre certains aliments plus digestes (légumineuses par ex.), il est important d’apporter à notre corps ce dont il a besoin pour booster son immunité grâce à une alimentation vivante.

Heureusement, il existe des modes de cuisson qui conservent une grande partie des nutriments ainsi que de trucs et astuces pour apporter du vivant dans ton assiette.

3. Les pistes pour apporter une alimentation vivante dans ton assiette et booster ton immunité

Comme nous l’avons vu ci-dessus, la cuisson diminue la valeur nutritive des aliments.
Donc, il est important de privilégier certains types de cuisson plutôt que d’autres pour conserver les micronutriments.

Cependant, en tant qu’épicurienne, tu n’as certainement pas envie de bannir les légumes rôtis ou les gratins de ton assiette, n’est-ce pas ?

Voici 3 pistes pour t’apporter une alimentation vivante d’automne sans révolutionner toute ta cuisine.

A. Mange les légumes et fruits de saison

La nature est bien faite, car à chaque saison, elle te met à disposition des légumes et fruits contenant les micronutriments nécessaires aux besoins de notre corps.

Au tout de début de mon activité, j’ai réalisé une vidéo sur le sujet. Tu la trouveras ici dans cet article : les 4 bonnes raisons de consommer des fruits et légumes de saison

B. Choisis une cuisson douce pour au moins un aliment de ton assiette

Je t’ai fait ici un petit récap des cuissons douces et leur utilisation. Si tu as des questions pratiques, n’hésite pas à me les poser ci-dessous dans l’espace commentaire.

  • À la vapeur douce (95 à 100 C°).

En pratique : Beaucoup de préparations peuvent se faire à la vapeur : légumes, céréales, viandes (blanches et hachées), pain, pâtes… Cuire les légumes « al dente » pour profiter au maximum des vitamines.

Attention : La cocotte-minute (ou autoclave) comme son nom l’indique est un moyen de cuisson pour vous faire gagner des minutes. La température y est par conséquent trop élevée et dépasse largement les 95°C.

  • Au four à basse température de 85 à 120°C

En pratique : La basse température convient à merveille aux viandes et aux poissons « gras » qui seront moelleux, car la perte de jus est moins importante. Je conseille d’enrober les aliments d’une marinade pour les colorer et les épicer.

  • À l’étouffée

L’aliment cuit à petit feu dans sa propre eau de végétation ou dans une petite quantité d’eau. La cuisson démarre lentement (pas à feu vif) et l’eau des aliments se condense au contact du couvercle en gouttelettes qui retombent au fond du récipient.

En pratique : Beaucoup de plats mijotés à base de viandes, de poissons, de légumineuses, de céréales et de légumes riches en eau peuvent être préparés de cette manière. : Les papillotes au four à basse température sont une forme de cuisson à l’étouffée. Les tajines reprennent également ce principe.

  • À l’eau

En pratique : Ce type de cuisson ne dépassant pas les 100°C n’est pas à bannir. L’important est d’utiliser l’eau de cuisson dans lequel se sont libérés les éléments nutritifs (minéraux et vitamines hydrosolubles).  Je le recommande principalement pour la réalisation des soupes et potages par exemple.

  • Le wok « maitrisé »

Très tendance, cette cuisson a l’avantage d’être rapide et de conserver la saveur et les qualités nutritives, car les légumes restent croquants et donc une partie n’est pas cuite.

C. Accompagne toujours tes repas « cuits » d’au moins un aliment « vivant »

Afin de te faciliter la tâche, voici une liste par catégorie :

  • Légumes crus : en cette saison, je pense à la mâche, les endives, les salades de crudités à base de légumes racines (carotte, panais, betterave, etc.), les taboulés de chou-fleur ou de brocoli par exemple.
  • Herbes et condiments frais : persil, oignon rouge, etc ;
  • Pestos et houmous maison
  • Sauces « crues » à base d’huile végétale de première pression à froid ou d’avocat avec des herbes fraîches et des condiments
  • Légumes lactofermentés riche en vitamine C, bonnes bactéries et enzymes
  • Carpaccios de viande et de poisson
  • Noix et graines non grillées à parsemer sur les plats
  • Graines germées à parsemer sur les plats ou mettre dans les sandwiches

Tu peux également accompagner tes repas de jus de légumes maison ou lactofermentés.

D. Pour une alimentation vivante : limite au maximum les aliments transformés ou cuisinés en industrie

La pasteurisation, l’upérisation, la cuisson à haute température sont des méthodes de préparation et de conservation utilisées principalement dans l’industrie agroalimentaire.

Les aliments sont transformés et/ou chauffés à une certaine température et un certain temps, ce qui les dénature et les appauvris.

En pratique, ce sont les boites de conserve ou « brique UHT » mais aussi les plats préparés au rayon frais, les biscuits ou les céréales.

De plus, la plupart des plats industriels comportent bons nombres d’additifs (exhausteur de goût, acidifiant, conservateur, etc.).

En nutrition, nous les appelons des aliments à calories vides. C’est-à-dire qu’ils apportent des calories, mais pas ou très peu de micronutriments.

L’alimentation vivante possible même en automne

L’automne est une période où l’alimentation doit nous réchauffer le corps et le cœur. Elle sera plus souvent chaude et cuite.

Cependant, elle doit également apporter des vitamines, minéraux et enzymes afin d’aider notre corps à booster son immunité.

Seuls, les aliments germés, non transformés, crus ou lactofermentés apportent les micronutriments qui permettent à notre corps de fonctionner de manière optimale.

Parmi les pistes que j’ai données, quelle serait la première action que tu pourrais mettre en place ?

Si cet article t’a plus, n’hésite pas à le partager et à consulter celui-ci : https://www.quoideneufdansmonassiette.com/mes-8-astuces-pour-manger-sain-et-rester-en-forme-en-hiver/

Hilde est la fondatrice de Quoi de neuf dans mon assiette

Elle a conçu une approche efficace pour permettre aux personnes actives de retrouver l’énergie et la vitalité grâce à un changement durable et positif de leurs habitudes alimentaires et de leur hygiène de vie.

Son crédo
Manger sainement en restant toujours gourmand.e et épicurien.ne !