Comment enclencher une perte de poids durable ?

 

Grâce aux réseaux sociaux et l’utilisation d’Internet, beaucoup ont pris conscience que pour perdre du poids durablement, il fallait changer ses habitudes de consommation.

Nous sommes mieux informés qu’avant sur les effets délétères de la nourriture industrielle sur notre santé.

Atteindre son poids de forme (= un  poids idéal pour être en bonne santé) permet de retrouver la vitalité et de réduire les risques de maladies liées au surpoids (le diabète, les maladies cardio-vasculaires, le syndrome de Nash, etc.).

Or, quand nous regardons les statistiques, le surpoids et l’obésité sont en constante évolution, chaque année.  POURQUOI ?

Car les enjeux qui tournent autour de la perte de poids sont énormes et diamétralement opposés.

En effet, la perte de poids coûte pour certains et rapporte beaucoup d’argent à d’autres.

Cette ambivalence crée une pléthore d’informations contradictoires et met le consommateur lambda dans de fausses croyances liées à la perte de poids. Cela a pour effet de le déconnecter de ses réels besoins.
Résultats, la perte de poids semblent être le parcours du combattant et les résultats sont souvent temporaires.

Comment alors finalement choisir le bon chemin pour perdre du poids ?

Voici  4 pistes de réflexion pour éviter de commettre des erreurs et enclencher une perte de poids durable.

Perte de poids

1. Eveille ta conscience

Sénèque a dit « Le coupable est celui à qui le crime profite ».

Comme je te le disais ci-dessus, la perte de poids engendre des enjeux économiques tels que certains n’ont pas de scrupules à nous manipuler !

En tant que nutrithérapeuthe, je te mets en garde sur les 3 points suivants :

 

A. Les allégations nutritionnelles

Quand tu lis sur une boîte de céréales pour enfants :  « Enrichis en fibres, vitamine A, B et C », « Riche en calcium », que penses-tu ?

=> Tu te dis que ce produit à l’air « bon pour la santé » !

Ceci s’appelle une allégation nutritionnelle.

Il y a bien des fibres et des micronutriments dans cette boîte de céréales. Cependant, ce que l’on oublie de te mentionner, c’est que ces micronutriments ne sont pas facilement assimilés car synthétisés et peu biodisponibles.

Il y a tout sorte d’allégations nutritionnelles : «faible teneur en graisse», «source d’acides gras oméga-3» ou «riche en fibres», «faible teneur en sucre», etc.

Malheureusement, si tu apprends à lire une étiquette et que tu as quelques connaissances en nutrition, tu peux aisément comprendre que ces allégations (ou promesses figurant sur les emballages) ne sont pas là pour ta santé ou te faire perdre du poids.
Ils ne servent qu’un intérêt :  celui des industriels afin de vendre toujours plus et gagner des parts de marchés.

Régime

B. Le comptage des calories et les restrictions

Pour perdre du poids, on parle souvent de – régimes restrictifs : manger moins de gras, moins de sucre, moins de calories, etc.

En fonction de la décennie dans laquelle tu es né.e, il y a toujours un régime « miracle » qui promet une perte de poids.

Bien que certains « régimes » se sont avérés efficaces à court terme, la plupart d’entre-eux sont totalement inefficaces sur le long terme.

En effet, selon les statistiques, 95% des personnes abandonnent leur régime « restrictif » au bout de 5 ans et 8  personnes sur 10 ne maintiennent pas leur perte de poids au bout d’un an.

Penses-tu que c’est une question de motivation ?

Que nenni, comme me disait ma grand-mère !

Voici la véritable raison que j’ai apprise au cours de nutrition : c’est une question de génétique.

Plusieurs études ont mis en évidence que notre corps est programmé depuis très longtemps pour s’adapter à des périodes de disette.

Nos cellules graisseuses ont une mémoire et réagissent à la prise ou à la perte de nourriture brutale. Notre corps a en effet appris à stocker en prévision de pénuries alimentaires (disettes) que l’on peut maintenant associer à nos « régimes » actuels.  

De plus, miser sur des restrictions nutritionnelles est toujours une source de frustration, avec comme conséquence, des carences nutritionnelles.

Voici un article publié par l’ANSES très intéressant à ce sujet : régimes amaigrissants, des pratiques à risque.

 

C. Les régimes à la mode pour manger « plus sain »

Depuis quelques années et surtout avec l’épisode Covid, nous avons été sensibilisés au « manger mieux » pour prendre soin de sa santé, mais aussi perdre du poids.

Ce sont alors développés des « régimes » ou « courant » pour manger « plus sain » :

  • le régime dissocié,
  • le jeûne intermittent
  • le régime sans gluten et/ou sans produits laitiers
  • le régime à index glycémique bas
  • le régime cétogène
  • le régime paléo, etc.

On pourrait penser que cette fois, en « mangeant mieux », nous aurons des résultats durables.

En tant qu’éveilleuse de conscience, j’aimerais attirer ton attention sur le fait qu’en micronutrition, nous apprenons que ce genre d’alimentation ne s’adapte pas à tout le monde.

En effet, chaque être humain a un microbiote (flore intestinale ou bactéries présentes dans nos intestins) et des besoins qui lui sont propres. Ce qui correspond à l’un, peut ne pas nécessairement convenir à l’autre.
=> Donc, si une personne de votre entourage perd du poids et se sent bien avec le « régime cétogène », c’est parce qu’il est adapté à son microbiote également !

Cela peut même devenir dangereux pour la santé de se lancer dans un régime sans l’avis d’un professionnel de la santé. Le crudivorisme (manger cru) en est un exemple :

Beaucoup de personnes souffrent aujourd’hui sans le savoir de troubles digestifs mineurs des intestins comme la dysbiose, colopathie fonctionnelle, l’alternance de constipation et diarrhée par exemple. Certains individus sont parfois au stade de l’inflammation de bas de grade sans le savoir.
Certaines fibres présentes dans les aliments crus sont « dures » et vont agresser la paroi de l’intestin. Sur le long terme, l’intestin devient poreux (Leaky Gut), ce qui provoque des carences et puis des maladies.

J’ai également écris un article sur le régime à index glycémique bas. Tu pourras y lire qu’il n’est qu’un outil parmi tant d’autres qui nécessite des approches complémentaires pour être efficace.

 

2. Fais la différence entre kilos physiques et kilos émotionnels

 

Avec les informations que l’on peut trouver sur internet, L’alimentation saine et équilibrée n’est plus une question de savoir.

Même si, se dépêtrer du vrai et du faux est parfois compliqué, la crise covid a eu le mérite de mettre en avant les principales lignes directrices du « manger sain et équilibré ».

  • Moins d’aliments transformé
  • Plus de fruits et légumes
  • Moins de produits animaux et de graisses saturées
  • Moins de sucre
  • Moins de friture et d’alcool

En intégrant progressivement ces grands points dans ton quotidien, tu vas observer des changements, c’est certain : plus énergie, plus de vitalité et des kilos en moins.

L’important est de rester constante dans les changements afin d’instaurer de nouvelles habitudes sur le long terme.

Cependant, certaines personnes se sentiront à un moment stagner dans leur objectifs santé. Elles auront beau faire attention à ce qu’elles mangent, elles ne perdront plus de poids.

A moins d’un souci de santé particulier qui aura été détecté bien avant, ces kilos qui ne veulent pas vous quitter, même avec une alimentation saine,  ne sont pas des calories à perdre.

En nutrition, on dit que le poids est un ami qui nous protège. Et ces kilos qui souvent ne partent pas malgré tous les effets, ce sont des kilos « émotionnels ».

Le poids physique est certes important, mais ce qu’on oublie souvent est que sa présence à une signification.

Ces kilos-là, tu ne les perdras pas en mangeant « mieux ou moins ».

Ces kilos-là, ils s’en iront quand tu prendras un moment pour travailler sur toi et aller voir à l’intérieur de quoi ces kilos te protègent.

Souvent, les blessures du passé, les blocages et/ou les fausses croyances liées à notre éducation et/ou à l’alimentation, nous plongent inconsciemment dans des habitudes qui nous sabotent.

Entamer un travail sur le bien-être psycho-émotionnel est donc tout aussi important que la mise en place de nouvelles habitudes alimentaires pour s’alléger de ses kilos.

manger sain

3. Identifier tes freins au « manger sain et équilibré »

Beaucoup de femmes qui viennent me voir pour perdre du poids le font, car elles manquent de motivation pour mettre de nouvelles habitudes en place.

Cette motivation, elle n’est pas au RDV, car elles sont confrontées à des blocages qui les empêchent d’avancer vers leur objectif.

A la suite de nombreux sondages effectués dans le cadre de mon activité, j’ai pu définir les principaux freins au « manger sain et équilibré » :

  1. un manque de temps
  2. un manque d’organisation et de planification
  3. un environnement social et/ou familiale non propice
  4. une baisse importante d’énergie et un sommeil de mauvaise qualité qui empêche de passer à l’action
  5. un manque de créativité en cuisine
  6. les mauvaises informations

Dans ce cas, il me semble important de se faire aider par un professionnel en fonction de la problématique détectée.

  • Une baisse importante d’énergie va empêcher de passer à l’action et donc un manque de motivation. Une alimentation de réconfort comme le sucre sera souvent présente dans ce cas.
  • Un manque de temps va induire des solutions de facilités (plats préparés) qui a la longue, induira de la fatigue (par manque de vitamines et minéraux absents de la nourriture industrielle)

Nous sommes ce que nous mangeons,

mais nous mangeons aussi nos émotions !

 

4. Réfléchis avant de choisir la facilité

A. La perdre du poids, une préoccupation essentiellement féminine

La plupart des femmes qui ont des kilos de trop s’acceptent moins physiquement. Elles y pensent à chaque fois qu’elles doivent s’habiller, manger, etc. Souvent, elles se trouvent moins jolies ou attirantes et cela impacte beaucoup sur leur vie.

Pourtant, le poids d’une femme varie d’office au cours de sa vie sans qu’elle ne le veuille vraiment : la grossesse ou la ménopause par exemple font inévitablement varier le poids du corps.

La plupart des femmes sont aussi dotées de cellulite (même les plus minces !).

La cellulite est un bagage génétique de nos ancêtres. Il sert à stocker des graisses pour subvenir aux besoins de l’organisme en période de grossesse ou d’allaitement.
Celle-ci n’a plus vraiment de raison d’être à l’heure actuelle. Mais elle est là, et est la cause de beaucoup de souffrance pour en arriver à faire des choix drastiques comme la chirurgie.

cellulite

B. La chirurgie esthétique comme solution miracle aux régimes.

Une méthode que je qualifie d’invasive et qui connaît un essor sans précédent, car elle demande « moins d’efforts » et présente un résultat rapide.

Dans notre société actuelle où nous avons tout en un claquement de doigts, cette solution parait souvent facile si l’on a les finances bien sûr !

Je pense sincèrement que la chirurgie peut aider certaines femmes, notamment celles qui ont eu de multiples grossesses et qui en garde les marques.

Cependant, je considère que cette méthode doit être choisie en conscience et surtout après avoir essayé d’autres méthodes plus douces.

Un conseil, si tu décides de passer sous le bistouri, prends un rendez-vous avec un professionnel de la santé (un naturopathe par exemple) pour t’accompagner dans l’aventure pré et postopératoire.

Si ces prises en charge sont inexistantes, les résultats spectaculaires à court terme de l’opération s’étiolent au fil du temps.. Ils laissent place à des problèmes de santé, parfois plus contraignants que les kilos éliminés !

 

Conclusion

La perte de poids durable implique avant tout un respect de son corps.

C’est également une approche holistique qui implique :

  • une approche personnalisée de ses besoins physiologiques.
  • un travail de développement personnel pour de se libérer de kilos émotionnels
  • un accompagnement pour se libérer de freins qui empêchent d’instaurer de bonnes habitudes alimentaires et d’hygiène de vie.
  • Et si tu souhaites  quand même te mettre en mode « régime » car cela te rassure, opte pour le « régime méditerranéen ». Ce dernier n’est pas un régime à proprement dit mais une alimentation anti-inflammatoire axée sur des produits frais, de saison, et qui exclut les produits transformés, industriels. Il est riche en bon gras et se compose en grande partie de fruits, de légumes, de légumineuses et de céréales.
  • Pour aller plus loin : L’ alimentation anti-inflammatoire, ta première médecine dans le surpoids et l’obésité

Je n’ai pas parlé dans cet article de l’activité physique qui pour moi n’est pas une façon de perdre du poids, mais permet dans la plupart des cas de brûler les calories non utilisées et de produire un tas de bonnes substances qui participe à ta santé globale !

 

Je serais curieuse d’avoir tes retours sur cet article. Quel point t’ as apporté le plus et pourquoi ?

Si tu as des questions ou un partage d’expérience, n’hésite pas à les poser ci-dessous, je me ferai un plaisir de te répondre  .

 

 Comme je le conseille à mes clientes, un pas à la fois pour un résultat durable !

 D’ailleurs, n’hésite pas à télécharger mon livre électronique gratuit : Mes 5 premiers pas vers une alimentation saine et énergisante

Si tu habites en Belgique , ou que tu y es de passage, je propose des ateliers de cuisine saine et créative dans lesquels tu découvriras les légumes de saisons : comment les choisir, les  préparer, leur goût dominant et comment les associer.
Le groupe cuisine avec moi quelques recettes choisies avec ces légumes. Ensuite, je propose au groupe de créer une salade avec une base de légumineuses ou céréales.

Nous démarrons l’atelier par une méditation et finissons par une dégustation en pleine conscience.

Inscris-toi sur cette liste pour connaître l’agenda ! 

Hilde